
ENTRE TIEN EMOI 125
Les tissus d’herbes tressent les fils de résonances végétales sans fils d’or. Pressé ce qui s’en extrait s’accorde la souplesse du roseau qu’il noue à la fable en accord avec le vent embusqué. Quelques orties pour les croupes valent ce que les éperons donnent aux galops. Ces petits animaux qui font semblant de ne rien voir en fait protègent l’endroit discrètement. Certains comme les abeilles vont jusqu’à en tirer parti. Au bonheur des fleurs loin des serres, Jeannot-Lapin éhonté est sorti pour étaler avec sa houppette le musc de 19 heures si particulier. La rivière sifflote, des canards du jour suivent leurs parents, en se glissant dans l’abri des iris
Au moment où le vent avait les yeux tournés j’ai vu s’ovaliser ton regard
Plus près m’approchant, je ne pouvais me tromper
Ton visage a grandi
Je m’en suis trouvé remué comme chaque fois que pris par l’intime de la beauté je découvre plus loin encore dans ce qu’il faut savoir sans demander que le moment vienne. L’amour porte un trouble qui grandit…
Niala-Loisobleu – 11 Mai 2020
Le carreau du soir est métissé de certitudes…
Que les tisserands de rêves
Inventent un autre futur
Tout au long de la rivière
Où nos espoirs se sont noyés
Dans des flots de larmes de sang
On est revenu de si loin
D’où sont mortes nos illusions
Qu’il faut bien tenter d’élargir
Encore l’horizon humain
Et les frontières de la vie
Là se lèvent les forgerons
Du désir et de la joie d’être
De vrais camarades viendront
Et des femmes dans le regard
Desquelles il fera bon vivre
Il est toujours temps d’être heureux
Tant qu’il y a une aube à venir
Et le monde à recréer
La terre est une île aux trésors
Dans un océan d’étoiles .
Jacques Viallebesset
Poème extrait de » Ce qui est épars »
Editions Le nouvel athanor
Mars 2016
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Il est seyant comme le bonheur ce poème, merci Ma…
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Je donnerai au soir mes habits en dot…
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Belle offrande…
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Seule manière d’etre mariée à la nuit autant qu’au jour…
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Julie, une ovalité par laquelle tu traverses nous rejoint…
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