
DEVANT
PAR DERRIERE ET LES CÔTES
Des vignes hautes tombe un fruit lourd
le grain de Malaga roule ses yeux taurins
quand le soleil habite la grappe à en enivrer la main
Pablo a saisi LA MUSE en son miroir
pour que les guitares allument son image
Elle m’écrit
je l’a lit
d’un pore à l’autre
Odyssée d’une armada d’amour qu’un vent porteur navigue à bord d’un
porte-plume oiseau
L’orbe élevant la quille à la vague ascensionnelle des couleurs nées du bleu au moment du mouvement de la poitrine
bien avant l’invasion viking du courant Kon-Tiki
la pirogue de papyrus
la giration derviche
les Cheminées des Fées
le chant grégorien
et
le cheval-marin tirant l’argile des futures mères pour le vase d’Ulysse et des Sirènes
J’ai vu sortir cette empreinte originelle du fond du miroir
sa main dans la sanguine de l’oxyde de caverne
avant que ne retombe la vibration de la course du troupeau de bisons….
Niala-Loisobleu – 10 Mai 2020
Il n’en faut pas moins pour franchir le ravin effrayant et la fumée énorme…
A la sotte , loude, huileuse cruauté se substitue le BEAU, et quand elle griffe le sol des visages naissent sur la paroi comme autant de soleils…
La pierre parle
L’ombre ponctue
et tout se tient
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Reste l’immortel écho de l’âme accostée…
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Comme des poissons venus pour la mue, oui…
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Au cœur du mystère…
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