RECRIER POUR QUITTER PANDEMIE – 2

A TRAVERS LES CLOISONNEMENTS
Le souffle de ton existence
passe constamment
à travers les trous de cette dentelle de pierre
Ton empreinte est aux marques de ma pensée
Amollissant la dureté du marbre par la veine de ton pouls
nimbée d’une éternelle blancheur
bleutée
Tu passes couleur papillon
tendue entre le temps enfui et le jour né
sans que le bois des branches craque sous les pas du vent
et que la tige sépare la fleur
du mouvement du lotus
Furtive
évanescente
résonnante
vibrante
d’un certain silence
que les oiseaux gardent
en remuant les ailes d’un mouvement de plume trempée dans l’encrier de ta bouche où se retressent les vocales de ta voix. Chant d’amour ceint par le fleuve où tes seins saules pleurent gonflés d’espoir
La corde lime le bois du cithare
tu passes et repasses
éclose
sur le balcon en transperçant le moucharabieh
Niala-Loisobleu
2 Avril 2018
Chaque soir, c’était chose faite. Comme une affaire trop grande à ne pas décevoir.
Nous nous accrochions à l’écho des miroirs, interchangeables et sertis d’ombre.
Et à ceux qui nous attendaient dans un pli de nuages, occupés à écarter du pied les poussières de la nuit,
pour suspendre à nos fronts inquiets les fruits de l’émotion brute
et à nos oreilles toutes les cerises,
nous répondions par des promesses de jardins en nombre, au banc solide des hautes luttes,
de regards de lames de fond qui seraient seuls juges de nos efforts constants à extraire l’or
de ce qui s’enlise
et de mains qui repriseraient les ans
puissamment cabrées devant un ciel déchiré
et qui attend.
Barbara Auzou.
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Au point de neutraliser les parties de la journée pour installer un tant permanent
le chien insoumis laissé au libre choix d’une traversée bondissante, tomates ou pas, peaux grignotées certainement. Sans rien outrepasser dans une juste boulimie basée sur un équilibre alimentaire.
Etre en dépit des reins au jardin
gaillard d’avant
Voir s’étendre et pousser cette verdoyante prairie
seulement chaussé de panama pour tirer la courte-paille du premier mangé
A moins d’un intrus se croyant libre d’agir comme chez lui je ne me souviens pas et pour cause avoir bidouillé l’emploi du temps
J’avais mis les océans en altitude, reboisés les plaines chauves et rempli les lits secs, sans oublier de garnir les greniers de ce sel, le tout sans machine, en bon manuel.
Alors les cerises en attendant leurs rougeurs, me pend l’envie entre les branches
sans doute plus équine qu’une bicyclette de Mon Oncle quand il faisait facteur.
Pour le partage, un geste et les doigts sur le bouton suffisent…
N-L
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