LE SILENCE ET TA VOIX
Que de mots-peints
à peaux nues
et imprimés sur tes robes des instants allongés
Assez de soleil pour faire courir le chien dans le croisement de nos échafaudages
La tour principale de la lanterne monte sa flamme
L’ancolie s’accorde le choix de la couleur fondamentale au croisement de tes jambes qui dévoile
et n’empêche le bruit de ma barbe de pousser sans imaginer , elle a retenue comment tu t’ingénies à la promener pour la désenfermer d’un masque mûrissant dans les projets inapplicables en vigueur
Du rouge, des ocres, arrivent les bruns aux senteurs de havane, je pense au Vieil homme et la mer
aussi j’ai mis le bateau à la cale
pour emmener l’enfant à tremper
Au coin du boulanger l’odeur m’empêche de vieillir, Marthe s’y trouve infatigable, à me tendre la grosse part de flan toujours chaud…
Niala-Loisobleu – 7 Avril 2020




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