A.D.A.G.P/Atahualpa Yupanqui/Barbara Auzou/Niala Milonga del Solitario – Atahualpa Yupanqui mars 28, 2020mars 28, 2020 loisobleu2 commentaires J’aime chargement…
Milonga del solitario Atahualpa Yupanqui Je l’aime de temps en temps Me gusta de vez en cuando Se perdre dans un bordoneo Perderme en un bordoneo Parce que je me pavane Porque bordoneando veo Que je ne m’envoie même pas. Que ni yo mesmo me mando. Les cordes commandent Las cuerdas van ordenando Les chemins de la pensée. Las rumbas del pensamiento. Et au lent trot Y en el trotecito lento D’une milonga de pampa, De una milonga pampera, Il sort sur le terrain Va saliendo campo afuera Le meilleur du ressenti. Lo mejor del sentimiento. Personne ne devrait penser Ninguno debe pensar Je viens par vengeance Que vengo en son de revancha Ce n’est pas de ma faute si sur le terrain No es mi culpa si en la cancha Je dois galoper. Tengo con que galopear. Celui qui veut me gagner El que me quiera ganar Ha’i a un bon partenaire. Ha’i tener buen parejero. Je vais enlever mon chapeau Yo me quitaré el sombrero Parce que c’est comme ça qu’ils m’ont appris Porque así me han enseña’o Et je me donne bien payé Y me doy par bien paga’o Dentiendo derrière le premier. Dentrando atrás del primero. Je chante toujours doucement Siempre bajito he canta’o Parce que je ne peux pas me retrouver à crier. Porque gritando no me hallo. Crier en roulant Grito al montar a caballo Si dans la canne j’ai été bandé. Si en la caña me he vendeao. Mais essayer un verseao Pero tratando un verseao Avant de compter les pannes, Ante de cuenten quebrantos, Je lève à peine la voix Apenas mi voz levanto Pour chanter lentement. Para cantar despacito. Que celui qui crie Que el que se larga a los gritos N’écoute pas sa propre chanson No escucha su propio canto, Si la mort perfide Si la muerte traicionera Il m’abrite jusqu’à sa palenque Me acogota a su palenque Fais moi avec deux cerceaux Háganme con dos rebenques La croix pour ma tête. La Cruz pa mi cabecera. Si je meurs dans mon terrier Si muero en mi madriguera Regarder les horizons Mirando los horizontes Je ne veux pas de croix, ni prêt, No quiero Cruces, ni aprontes, Ni des commissions pour l’Eternel. Ni encargos para el Eterno. Peut-être passer l’hiver Tal vez pasando el invierno Mount me donne ses fleurs. Me de sus flores el monte. Toute la nuit j’ai chanté Toda la noche he cantado Avec une âme tremblante. Con el alma estremecida. Ce chant est la plaie ouverte Que el canto es la abierta herida D’un sentiment sacré. De un sentimiento sagrado. Un naide, j’ai à mes côtés A naide, tengo a mi lado Parce que je ne cherche pas miséricorde. Porque no busco piedad. Je méprise la charité Desprecio la caridad Pour la honte qu’il contient. Por la vergüenza que encierra. Je suis comme le lion que j’ai vu: Soy como el león mi sierra: Je vis et meurs dans la solitude. Vivo y muero en soledad. Paroliers : Atahualpa Yupangui J’aimeAimé par 1 personne
Besoin de cette douceur originelle-là….
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Milonga del solitario
Atahualpa Yupanqui
Je l’aime de temps en temps
Me gusta de vez en cuando
Se perdre dans un bordoneo
Perderme en un bordoneo
Parce que je me pavane
Porque bordoneando veo
Que je ne m’envoie même pas.
Que ni yo mesmo me mando.
Les cordes commandent
Las cuerdas van ordenando
Les chemins de la pensée.
Las rumbas del pensamiento.
Et au lent trot
Y en el trotecito lento
D’une milonga de pampa,
De una milonga pampera,
Il sort sur le terrain
Va saliendo campo afuera
Le meilleur du ressenti.
Lo mejor del sentimiento.
Personne ne devrait penser
Ninguno debe pensar
Je viens par vengeance
Que vengo en son de revancha
Ce n’est pas de ma faute si sur le terrain
No es mi culpa si en la cancha
Je dois galoper.
Tengo con que galopear.
Celui qui veut me gagner
El que me quiera ganar
Ha’i a un bon partenaire.
Ha’i tener buen parejero.
Je vais enlever mon chapeau
Yo me quitaré el sombrero
Parce que c’est comme ça qu’ils m’ont appris
Porque así me han enseña’o
Et je me donne bien payé
Y me doy par bien paga’o
Dentiendo derrière le premier.
Dentrando atrás del primero.
Je chante toujours doucement
Siempre bajito he canta’o
Parce que je ne peux pas me retrouver à crier.
Porque gritando no me hallo.
Crier en roulant
Grito al montar a caballo
Si dans la canne j’ai été bandé.
Si en la caña me he vendeao.
Mais essayer un verseao
Pero tratando un verseao
Avant de compter les pannes,
Ante de cuenten quebrantos,
Je lève à peine la voix
Apenas mi voz levanto
Pour chanter lentement.
Para cantar despacito.
Que celui qui crie
Que el que se larga a los gritos
N’écoute pas sa propre chanson
No escucha su propio canto,
Si la mort perfide
Si la muerte traicionera
Il m’abrite jusqu’à sa palenque
Me acogota a su palenque
Fais moi avec deux cerceaux
Háganme con dos rebenques
La croix pour ma tête.
La Cruz pa mi cabecera.
Si je meurs dans mon terrier
Si muero en mi madriguera
Regarder les horizons
Mirando los horizontes
Je ne veux pas de croix, ni prêt,
No quiero Cruces, ni aprontes,
Ni des commissions pour l’Eternel.
Ni encargos para el Eterno.
Peut-être passer l’hiver
Tal vez pasando el invierno
Mount me donne ses fleurs.
Me de sus flores el monte.
Toute la nuit j’ai chanté
Toda la noche he cantado
Avec une âme tremblante.
Con el alma estremecida.
Ce chant est la plaie ouverte
Que el canto es la abierta herida
D’un sentiment sacré.
De un sentimiento sagrado.
Un naide, j’ai à mes côtés
A naide, tengo a mi lado
Parce que je ne cherche pas miséricorde.
Porque no busco piedad.
Je méprise la charité
Desprecio la caridad
Pour la honte qu’il contient.
Por la vergüenza que encierra.
Je suis comme le lion que j’ai vu:
Soy como el león mi sierra:
Je vis et meurs dans la solitude.
Vivo y muero en soledad.
Paroliers : Atahualpa Yupangui
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