
ECRIT AU TABLEAU
L’ombre est acculée au couteau
corps à corps
L’épaule contre l’armoire s’attaque au poids qui encombre, les reins chantournent le profil à découper
ton sein s’y prête spontanément
d’une fenêtre en façade il a vu l’arbre où ta main cueillera l’assemblage en espaliers
taille du coteau
le fleuve est en source
on voit sortir un couple d’un alangui préconçu
la martre pointe souple de la virole à la tournure des hanches, fessier souriant courant sur la plage
le rond solaire que tu accouches criera avant de se coucher au coeur des petites maisons où les guitares veillent sur les chiens
Niala-Loisobleu – 15 Mars 2020
Nous savons tout l’un de l’autre
puisque nous pensons sans cesse à notre amour.
Les mots ne restent pas entre nous
comme des bornes entre deux champs.
De ton cœur au mien, juste la distance de tes seins.
De toi à moi, à peine le temps d’un désir.
Quand je remonte du sommeil vers le jour, tu es la première bouée qui vient vers moi et de très loin dans les hauteurs encore grises de la nuit, je la vois faire au-dessus de moi des cercles de plus en plus proches.
Tu es plus nue sous mes mains que la pluie sur les toits, qu’un feuillage dans le matin, que les dents au bord des lèvres.
Lucien Becker….
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J’ai mis ta culotte à la mitre pour qu’elle fume tout son saoul
les bretelles de ton soutien-gorge au rateau de l’antenne ne supportaient que des images champêtres…
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