ECRIT AU TABLEAU

 

L’ombre est acculée au couteau

corps à corps

L’épaule contre l’armoire s’attaque au poids qui encombre, les reins chantournent le profil à découper

ton sein s’y prête  spontanément

d’une fenêtre en façade il a vu l’arbre où ta main cueillera l’assemblage en espaliers

taille du coteau

le fleuve est en source

on voit sortir un couple d’un alangui préconçu

la martre pointe souple de la virole à la tournure des hanches, fessier souriant courant sur la plage

le rond solaire que tu accouches criera avant de se coucher au coeur des petites maisons où les guitares veillent sur les chiens

 

Niala-Loisobleu – 15 Mars 2020

 

OISO MOUCHE

C’est pas le paradis, tant mieux, on doit se faire chier dans la perfection, alors qu’ici côté bordel c’est garanti

De la Bastille, mon ancêtre d’alors et moi, on se refile des pics de grille pour promener les aristos, la tête la première

Je me paierai bien celle d’Edouard, l’enflure qui joue avec ma patience

Rien que du grand vert vierge partout, l’amas zone autour et des indiens bariolés, une grande lèvre pour du nichon qui se passe Tarzan, voilà c’est ça et rien d’autre que je veux avec l’arbre à médecine pour vivre en paix

Je souris, vont pas pouvoir me reconnaître des leurs…

Niala-Loisobleu – 15 Mars 2020

EN COURS

 

Fracassant le bourdonnement d’abat-jour

et les doigts de lumière ocrés

je suis rentré à peau ouverte te vivre plus nue que sans poils

la couleur suit

ton sein devance la fin du tableau

enfant de la roue du soleil

Niala-Loisobleu – 15 Mars 2020

TRACAS

 

Devant les difficultés présentes il semblerait que ma connexion internet se mette de la partie

Internet doit connaître un encombrement inhabituel que la zone blanche où je me trouve n’arrive pas à digérer

L’isolement risque de dépasser la précaution recommandée

Bonjour Ma, il fait beau mais j’ai froid

 

Niala-Loisobleu – 15 Mars 2020