
D’AUTAN, SE DIT ÎLES
que dès le départ, en la voyant, j’archipel sa langue
Et devant la voile affalée l’oiseau hisse
Alors que les maisons de pêcheurs trémaillent
en affichant chambres à louer
je la tiens par un drap de mer
et un travers seins en osier pour casier
Chalut les copains !
Niala-Loisobleu – 23/02/20
Je te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Je te l’ai dit pour les nuages/Eluard
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Un seul Grindel
Et twoo se s’aime…
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A que Julie est jolie
Quand la biquette héla…
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Héler au bâteau cygne…
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PEINTURE DE MORVAN
Un paysage repose sur un chevalet mais c’est manière de dire façon de voir et de parler
Il a autre chose à faire il travaille respire et joue comme le bois la rouille la mer
les algues ou l’osier et poursuit le travail du peintre
quand le peintre l’a bien traité
L’apparente inertie d’une barque à marée basse
sur le sable mouillé d’une toile inachevée il ne faut pas s’y fier
Autant faire confiance à l’apparente absence de toute couleur d’un peu d’eau de mer dans le creux de la main crispée d’un peintre de marine trop bien nélevé
Jacques Prévert
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