ASSAUTS A LA GRENADE
Au centre de ses lions
gardé
le bassin
centre vulvaire
montre en miroir
le tremblement
du rempart médiéval
Alhambra
dressé sur ses reins
Ecartant le bras mort-mendiant
pour la corne de guitare
fichée
en son Généralife
Les fruits défiant la pesanteur terrestre
dans un lâché aérien
au-dessus de la sierra
jusqu’à l’ivresse des contrées sauvages des océans à naître…
L’Âme d’un corps fait oiseau…
Niala-Loisobleu – 16 Février 2020

Je crois oui en l’âme d’un corps fait oiseau…
qui glisse en volées là où tout est plein…
Ainsi je parle de toi et moi
Parce que je t’aime et dans l’amour, je sais
Comment prendre la tête comme une pleine lune
De toutes les directions, pour ton petit pied dans les feuilles de vastes
Jasmins en plumet et j’ai le pouvoir
Endormi, de souffler et de t’attraper
À travers des passages de clair de lune et des grottes marines secrètes
Hypnotiques arbres avec des araignées argentées
Les vagues ont entendu parler de toi
Comment tu caresses , comment tu embrasses
Comment tu murmures le « quoi » et le « He »
Autour de ton cou, en cette baie
Nous sommes toujours la lumière et l’ombre
Tu es toujours la petite étoile et je suis toujours le navire sombre
Tu es toujours le port et je suis la lumière sur la droite.
La jetée humide et les paillettes sur les avirons
Élevé sur la maison de la vigne aden
Les roses liées, l’eau fraîche
Tu es toujours la statue de pierre et je suis toujours l’ombre grandissante
Toi le fermoir qui pend , moi le vent qui l’ouvre
Parce que je t’aime et je t’aime
Tu es toujours la monnaie et je suis le culte qui lui donne sa valeur :
Comme la nuit, comme le rugissement du vent
Comme la chute de l’air, comme l’immobilité
Comme la mer majestueuse
Arche du paradis remplie des étoiles célestes
Comme la moindre de tes respirations
Que n’ai-je plus rien d’autre
Dans les quatre murs, le plafond, le sol
t’appeler et que mon propre écho me frappe
Sentir ton parfum et les gens se mettent en colère
Car ceux qui n’ont pas testé , ces étrangers
ne peuvent le supporter et il est tôt, m’entends -tu
Il est encore tôt dans ce monde mon amour
Pour parler de toi et moi.
Odysseus Elytis
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l’amour de la langue
conjuguée à l’autre
au présent pour l’à venir
et jusqu’au fond
pour connaître le subtil
de l’intime là où il sait le mieux s’embusquer
J’aime tant t’aimer
ça crée
ça invente
ça protège des virus
et prodige en la matière tu n’es qu’une fleur qui se repousse neuve au levé du jour…
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Olé
Julie
Dégoupille !!!
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Dégoupille
D’ailes !
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Et de poils !!!!
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