
TRACES DE RAILS
Là-bas derrière
un halètement de locomotive crache sa fumée à quai d’un passage d’âge
quand l’enfant dessinait encore à mots de ses feutres
Sur le panneau de la gare on lisait « ICI NULLE PART »
5′ d’arrêt transitif , les voyageurs pour « PLUS LOIN » changent de train, empruntez le passage souterrain
Pendant ce temps et invariablement on roule , on naît, on meurt au rythme indifférent
Soudain à y prendre de plus près
Ses yeux-ci c’est pas les mêmes
cette peau a une carnation exceptionnelle et les épaules tiennent un cou végétal d’Arbre à Soi différent
A l’aiguillage dans l’écartement de la voix j’ai bien su entendre ces mouvements d’oiseaux en longues plumes et autre empan
vol intercontinental
Et puis l’été arrive en tendant ses fruits suaves
le petit-baigneur nage en dehors des langes et de la couche-culotte
Elle s’est pontée à deux mâts la goélette en papier
sous la voile le soufflet forge en long et en large de la cuve à vie
Un jardin suspendu babylone en marchant comme un semeur, le geste ample et le sillon tracé à reins de cheval
La motrice électrique recharge son foyer au piston énergétique
la gare est ponton, tout autour la mer accoste, dans l’eau, riant exprès, un wagon-couchette prend le large et sans quitter le pore greffe le fruitier au courant
Sur les lèvres on peut lire un autre dessein,. Le regard est apaisé…
Niala-Loisobleu – 13 Février 2020
Je m’ouvre à cette équation absolue à l’image
Qui garde la mémoire entière d’une fete voulue depuis l’enfance
Je te donne une nouvelle durée Tu me recrée à mon image
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Trouver ce qui demande à être compris
aiguille autrement qu’une voix anonyme de « au prochain rond-point allez tout droit »
GPS qui baise comme un lapin au rendez-vous
J’irai jusqu’à pouvoir donner la nature de ton rev^êement
c’était de la moquette infumable…
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