
TEMPO
Soir qui tombe
Et songe qui se relève
Au pied du figuier l’odeur d’herbes chiffonnées s’étale
un chemisier gît à côté des fruits tombés
L’après-midi habité a commencé tôt matin
Au loin le carrosse flambe
Nous resterons en corps ensemble
L’accordéon sort de derrière le rideau
Et la taille au flûtiau se cambre
Quelques fétus de paille tombés de la grange
Dans le hennissement équin
Quand de la corne le ventre s’ouvrit
La trompette débouchée remplit les vers de son air
Niala-Loisobleu – 9 Février 2020
Et si était le paradoxe sublime que cet aller-retour de mouvements ascendants et descendants qui font la fete du VIVRE?
Bousculés et heureux de l’être remontant le courant des gestes…
Corps sonores cravachés de vent pur…
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Des lises les lettres font du patin
en langues à roulette (le russe perd au je contre deux)
A la bosse des ventres le culbuto meuh à perdre haleine
t’as et moi les deux mains prises aux barres à mine
je perds la tête au capiton de la planche à bascule
Et l’éperon dans tout ça ?
La coque ne s’en plaint pas…
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Ma, t es l’or
Is riche
Cartes sur table?
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Perforée sans barbarie…
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Au point d’orgue alors
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