LA  POESIE DE BARBARA AUZOU


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LA  POESIE DE BARBARA AUZOU

Edvard Munch pousse son Cri

avec fracas

ses baigneuses calment le désarroi de Chaïm Soutine

causé par la faim

Son Arbre perfore l’intestin grêle d’une nature chiche

quand la nuit bouscule ses billes à finir par tilt

Le matin

Tes lèvres marque-page

l’antre parenthèse

le tout en page de garde

t’attable en matières délectables

Mon orange

mon muscle figue

mes olives

le désert oasise un tapis d’ô riant

je t’aime au-delà du chemin de ma flèche…

Niala-Loisobleu –

3 Février 2020

2 réflexions sur “LA  POESIE DE BARBARA AUZOU

  1. La fatigue des vieux ceps tient l’énergie des lourdes grappes
    tu treilles
    la terrasse brûle
    dans le linge mouillé de la rivière
    le blanc sec s’aube d’un bleu de craie à écrire…

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