
UNE FENÊTRE
ACCROCHEE AU MUR
Amoindrie et remise à sa place
c’est à peine si l’ombre est audible
Shiva de porcelaine et tulipes d’ô land
dans les pages d’un livre d’images
en compagnie
Te voici au départ de ma rue
faisant le môle face au large
Sous l’habit
la vague des seins marins m’annexe à son roulis
au bout de la tige la crevette embaume
au retour de pêche du petit-bateau
La rousseur queue-de-vache prise au sel
casque ton port de respect simple
J’entends la voix des sirènes tourner comme une corne de brume
les précieuses font du stop avec une pancarte de chocolat Cémoi, regarde-my
A l’eau haute quand je te laverai le coquillage, la préparation boucanière partira à l’abordage sabre-au-clair
La cornemuse précède le maillot à rayures
entends mon souffle en procession
Niala-Loisobleu – 11 Janvier 2020
Tes seins nus?
Deux auréoles pour souiller le blason de qui n’a jamais ouvert sa chemise face au vent.
Peur de l’écho du sang quand galope un souffle sur une poitrine broussailleuse.
Tout simplement respirer
Deux oiseaux
Sous les trompettes du soleil
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Seins longs à la hampe
roides au vent
sans porter pavillon de complaisance
Neptune dresse son trident…
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Tes yeux brillants,Julie, sont à l’unisson du mouvement qui nous lie à celui de la mer…
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Ton sourire Niala
Fait que la mer
Change ses mouvements
Pour nous revenir.
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Julie ta mer
me fait un mouvement d’approche
que j’attends depuis longtemps de toi
je te te rejoins dans l’ô…
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Ton sourire Niala
Fait que la mer
Change ses mouvements
Pour nous revenir.
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