A LA BUTEE DES TOILES


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A LA BUTEE DES TOILES

 

Le pilon dans la ponctuation du non-dit écrase au mortier

Quel oiseau n’a pas survolé la canopée ?

Laissons le reptile de la pensée dans ses vases et

Au-dessus du minable pincement des lèvres

S’exclame le lapidaire et son polissage

Ce que tu es au-delà du toit monte au panorama des nues

en sortant du drame du rouge et du noir

Niala-Loisobleu – 11 Janvier 2020

4 réflexions sur “A LA BUTEE DES TOILES

  1. LE TEMPS VOLE APRÈS LE CHANT DU MERLE !

    A la montée de l’aube
    Le merle déploie son chant
    Avant ses ailes
    Il se dérobe à notre vue
    Mais égaye nos
    Marches

    Le temps vole comme lui
    Dès l’horizon dégagé
    De l’obscur

    Nous allons ! Allons
    N’ayant rien mis
    Aux oubliettes
    De nos désirs
    Enfiévrés

    L’unique étoile
    Au-dessus des toits
    A fait signe
    A l’innocence
    Et le merle l’a vue
    S’évanouir entre
    Chien et loup

    La parole des princes
    Gicle encore et encore
    Dans nos têtes …
    Elle n’est pas source
    Mais joue au fleuve
    Alors qu’il est pris
    Entre les glaces
    Du mépris qu’ils nous vouent
    Et celles de la juste paix
    Qui les ignore

    La radio avait de nouveau chuinté
    Sous l’ombre d’assassins
    Tellement que l’amour
    Semblait mort …

    Combien d’assassins pour
    Couvrir nos espoirs
    De partage ?
    Le merle enchanteur
    Nous le serine :
    Un monde : nous pouvons être !

    Mais si l’inconnu a notre visage
    Nous en ferons un paysage !
    Quand serons-nous neufs
    Pour l’envol ?

    Mais nos quartiers
    Sont – sol à sol
    Rivés – comme au seul présent

    Le poète a son dieu !
    C’est à l’accueil
    Qu’il se voue !
    Ne lui faites pas dire – seul –
    la vengeance et le glaive
    De Gabriel

    Il ignore – le poète –
    Quel peut être
    La tête avancée
    De la mémoire à l’avenir !
    Comme le merle –
    Il voudrait
    Égayer

    Le silence perclus de misère
    N’ouvrira à un bal
    Que s’il plonge
    Pleinement
    Dans la paix et le soleil
    Pour tous
    Nul prince ne pourra usurper
    Ce moment de danse et
    De musique

    Oui ! Le poète exilé au cœur
    De ce royaume
    Chante
    Les paroles de
    Tout exilé
    Sans l’oubli de ce qui
    Nous sépare tous
    De la terre du
    Futur !

    Seuls les princes inventorient
    L’histoire qui nous
    Est promise …
    Mais ils ne voient ni entendent
    Quelque chose du chant
    Et de l’envol
    Qui – déjà nous sourient …

    Le pays qui trempe dans leurs glaces
    Pourrait rentrer dans
    Des inondations
    Insurmontables

    Ne laissons donc pas prise
    Aux charniers que
    Veulent les
    Assassins !
    Couvrons-nous d’un même ciel
    Et le soleil viendra
    Sourire à
    Nos espoirs comme à nos rêves
    Avec d’autres marches
    Tenant clairement
    Notre paix qui –
    De l’intérieur de nos pensées –
    Deviendra générale et
    Embrassera le futur
    Dans la justice !

    Alain Minod

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