
AUTRE PARFUM
Le plancher grince, une vieille musique sort du tiroir, dans le ruban les lettres continuent de parler
Cette herbe parfumée par nos corps qui s’y sont roulés reste éveillée et sans âge la fenêtre bavarde, intarissable
le globe sur la cheminée marque les heures des fleurs de la mariée sans cesser de chantonner
foin des tristesses la vie partagée à une santé d’acier trempé par les caresses du roulis
l’enfant est là toujours babillant, les billes du tant restent d’un éclat vivant
être c’est rester odorant.
Niala-Loisobleu – 28 Décembre 2019
Noués les gestes à se couvrir de l’acre et brune odeur du vivre
L’enfant barbouillé de terre et de sueur est le plus propre
Et contre toute raison il reste à jouer tout au centre
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comme une plante ombellifère l’enfant étale la lumière tout autour, l’ombre se fait hospitalière…
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superbe poésie de l’enfance et des souvenirs
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Merci, l’enfance n’est pas un souvenir c’est un jour vivant qui suit l’autre en grandissant la vie…
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Souchon disait que » la vie c’est du théatre et des souvenirs »: une représentation commencée sur les planches de l’enfance, des textes ciselés par les souvenirs d’avant et les idées de maintenant. Mais c’est vrai qu’il faut ajouter à chaque jour l’esprit du précédent.
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Ce qui explique pourquoi Souchon ne disait pas mais continue de dire
Ce qu prouve qu’on est pas un acteur mais son propre théâtre…
Merci Thib
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Biquette ferme doucement les yeux, les pommiers continuent de fleurir, elle regarde dans sa
main se creuser sa ligne de vie et sourit à Julie…
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