LE VOILIER-ROSE
A bord du caillou partir du pigment, le vélo et le cheval n’en formant qu’un. Vînt le voilier éphémère et le démâtage. Reste que l’anémone en est pas moins accrochée au rocher.
Le rôle-titre enregistré à l’inscription-maritime la coque reçue les premières lettres de son nom de baptême avant d’être lancée à la mer
Le contact de tes lèvres n’a pas sectionné mes doigts dans le déclic de la photo
Quand j’ai vu le dessin de ta côte se profiler sur l’horizon, j’ai pensé à mon départ pour la Corse. Paris se retirait de ma vie par la route jusqu’à Marseille dans ce vieux tôlé de la marque aux deux chevrons
On ne vieillit en fait que par abandon
Quarante-neuf ans plus tard j’en perçois la vraie signification. En fait tu me donnes une jeunesse qui a fait défaut au départ du ferry de cette page blanche. Ce que tu écris ne fait-il pas déjà l’objet d’une publication ?
La différence tenant à la vie que tu mets dedans tes mots avec des actes. cette entité que nous avons en commun d’y croire – malgré l’amoncellement de preuves de malheurs vécus – Le Voilier Rose » comme nom c’est mieux je trouve que « Bonne Aventure »
La proue solidement charnue d’une poitrine faite pour surmonter l’injustice
Quillée comme un soc à fendre l’oppression
Mâté comme un échassier-migrateur
Voilé catogan, canopéé feuillue
Bras noués d’une histoire insolite, voilà le paradoxe d’un piano désaccordé qui bretelle juste les mots-aigres d’une malédiction rancunière…
Niala-Loisobleu – 23 Décembre 2019

Le rose voilier qui balance n’a pas sa place en ce monde, il existe bien AUTREMENT, ce qui au fond a toujours été le chemin par nous choisi…
On n’atteint jamais l’aigu de l’existence de l’autre autrement que par l’amour….
Dites-le-moi du bout des lèvres.
Moi, je l’entends du bout du cur.
Moins fort, calmez donc cette fièvre.
Oui, j’écoute.
Oh, dites-le-moi doucement.
Murmurez-le-moi simplement.
Je vous écouterais bien mieux
Sans doute
Si vous parlez du bout des lèvres.
J’entends très bien du bout du cur
Et je peux continuer mon rêve,
Mon rêve.
Que l’amour soit à mon oreille,
Doux comme le chant des abeilles,
En été, un jour, au soleil,
Au soleil.
Regarde, dans le soir qui se penche
Là-bas, le rose voilier qui balance.
Qu’elle est jolie, sa voile blanche
Qui danse.
Je vous le dis du bout des lèvres:
Vous m’agacez du bout du cur.
Vos cris me dérangent, je rêve,
Je rêve.
Venez donc me parler d’amour
A voix basse, dans ce contre-jour
Et faites-moi, je vous en prie,
Silence.
Prenons plutôt le soir qui penche,
Là-bas, ce voilier qui balance.
Qu’elle est jolie, sa voile blanche
Qui danse.
Je vous dirai du bout des lèvres:
« Je vous aime du bout du cur. »
Et nous pourrons vivre mon rêve
Mon rêve…
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Je le dis pas je le peins…
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De son étrave nourricière il élève l’échange
Je t’embrasse ma Julie…
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