
AUX FORGES DE L’ATELIER 1
Le bruit du pilon au fond du mortier et des fleurs naissent dans les yeux de l’amoureuse
Le bruit du pilon au fond du mortier et se dressent sur la crête des vagues les embruns du ventre
Le bruit du pilon au fond du mortier et de la blancheur des villages la cuisse chaude des guitares talonne
Le bruit du pilon au fond du mortier et dans l’haleine cardée de deux seins fruités s’ouvre la paume du compotier
Le bruit du pilon au fond du mortier et la toile de lin bleuté se tend au châssis du squelette humain recharné
Le bruit du pilon au fond du mortier et l’oiseau retourne peindre de sève d’amour la branche de l’arbre qui mord, naît la Lumière…
Niala-Loisobleu – 19 Décembre 2019
Aux forges de l’atelier danse l’éternelle aurore d’un immortel amour…
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D’un souffle fort l’airain fonde et la roue au faire cercle l’anneau…
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