ENTRE TIEN EMOI 121
Du coq à l’âne
le temps gémît en se faisant mettre
la mâchoire en caque
oh ouïes
Montagnes de tes formes en cordée qu’est-ce que le méplat d’un ongle cassé vient faire contre le bouton de fermé de la lumière ?
J’entends ta voie à travers les portes quand à l’approche de la pleine-lune le ciel se vide
L’être inamovible riveté au domicile nous brise le voyage comme un yacht amarré dans le port de St-Tropez
Se promener dans la lourdeur du degré dans les rues en pagodes ou sur un marché flottant, en main l’ananas qui rafraîchit en clarifiant les canaux de Bangkok, me flottent d’encens le contour de ta démarche. Théâtre de marionnettes entre les ficelles d’Hanoï aussi bien qu’au couché du soleil sur l’or d’un temple où en corps à cheval à Mandalay, comme si nous y étions, en file de bonze pour la quête du riz. Mékong, eaux troubles, les enfants de Marguerite ahanent en bridé l’espoir effarouché d’un envol. Et au bout du monde, poussés par le vent, à dos d’éléphant l’enfer d’une route vers Delhi gommée par un voeu de Bénarès, cette offrande qu’on lâche au Gange en papillon un soir à la bougie.
Tu trembles dans ma paume. La vache du pré peut ne pas être sacrée, ça n’enlève rien du cri qui va naître dans l’orgasme une nuit dans la cabane au bord des églantines. Les percherons paissent entre deux haras qui rient
L’amour en valise du coeur, visa pour l’à venir est au chaud dans ta haute-forêt, cette Amazonie garantissant mon oxygène. L’enfant-sauvage en sort La Pomme sur le rail, traverses en voie secondaire où le principal à gare.
Niala-Loisobleu – 11 Décembre 2019

Applaudissement de l’aile quand l’œil n’est plus las de la saison et qu’il se fait l’habile locataire de l’éternel flanqué de son cri irréfutable
Moi
Montée là-haut.
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La pluie se noie dans sa tristesse pendant que je bois l’étendue de ton soleil
Monté
Là-haut…
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Plus voyager, dit-il
Elle rit
De la puissance des contradictions et de l’amour par lui exprimés
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AIMEZ-MOI…
Aimez-moi
Sans entrave, sans préjugé, sans argument.
Mais, pas sans sentiment !
Laissons la nuit capituler,
Dans le regret de ne pas nous rapprocher.>
Sans vous plier aux habitudes,
Sans vous renier, prenez le temps de croire
Que vos baisers, ne sont, que pour m’aimer !>
Kidnappé dans un lieu secret,
Mon cœur est entré en clandestinité
Avec tentation, vous avez saisi l’instant.>
Aimez-moi, sans parti pris. Pour la nuit, pour un moment,
Au futur simple,
Au passé décomposé, à l’infinitif, à l’impératif.
Pour l’aventure ?…Pourquoi pas !
Prenons l’instant, si tentant !
Puisqu’on a pris la permission, de s’aimer de temps en temps.>
Aimez-moi de mille façons
Faites-moi la leçon, de l’amour, de la déraison
En secret, dans un coin de votre corps, portez-moi au nu.>
Nue, je serai, dans l’obscurité
Sans omission, dans un jeu de cache tampon.
Je soupire, je m’étire,
Dans l’ombre de mes démons, sans dépression.>
Epuisez vos tentations, démêlez mes contradictions.
Parlez-moi sans rien dire.
Chaque mot nous relie au désir
Chaque geste nous rapproche du délire.>
Faites-moi la leçon !
De l’amour secret.
De l’amour, sans jalousie, sans a priori, sans souci
Retirez de ma mémoire, tout soupçon, tout démon.
Toute trahison.
Inscrivez, sur mon corps, des dédicaces, pour arrêter le temps
Aimez le hasard qui n’a pas compris,
Pris au dépourvu, il a saisi un cœur assoupi.>
Impuissant, dénoncé l’insolente,
Qui vous a joué un tour, en vous laissant l’amour !
Aimez-moi, les yeux fermés, pour mieux me toucher !
Aimez-moi, sans parti pris, le jour, la nuit
Sans compromis, sans vous plier, sans me lâcher.
Aimez-moi dans l’ombre, dans la lumière, dans un lieu secret
Aimez-moi de mille manières.
Faites-moi la conversation.
Sans promesse, sans omission, sans capitulation
Aimez-moi, de toute façon !
Liliane Maxima Mignon
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