
JARDIN DE LA NUIT
De l’herbe restée haute en Décembre sortent des farfadets, autour des pierres la nuit enveloppe le Jardin
Je n’ai gardé des enfants qui passèrent par là, il y a et durant des années, qu’un dialogue complice. Sorte de jeu de cache-cache constructeur, leurs parents laissés à coller
Les chemins dont le départ avait eu lieu en bord de Seine, après des crochets par la mer à La Rochelle, Royan et St-Jean-d’Angély ont pris les inondations à Jarnouzeau avant de monter la butte de La Chaume
Toiles larguées autour du monde
Les mots-peints de l’écriture picturale ont remplis leurs cahiers en dépassant la marge
A base d’amour ?
Une langue universelle à l’encre sanguine
J’sais pas peindre autrement qu’avec un tapis-volant, un bout de jardin, des arbres à musique et des murs percés sur un horizon sans limites
L’automne prêt à l’hiver perd ses feuilles dans des brouillards sans prévenir
Rouge le bleu a les yeux qui piquent, la nuit je me lève le né qui pleure, dans les doigts une réponse jamais trouvée concernant l’injustice et l’incompréhension humaines, On a des réponses pour soi comme le chameau a sa réserve d’eau pour traverser la désertification en mouvement.
Niala-Loisobleu – 8 Décembre 2019
va au bout
les enfants te regardent…
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Que nage l’étoile sur leur camp d’heur…
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