LA TRAITE
Champs étendus la voix remonte entre les dents du râteau la promesse d’un blé mis en terre
Où le retour à l’étable, tâches noires et bistres au pelage blanc dans le balancement lourd des mamelles pleines
La traite gonfle les pis, dernier passage, un vol reflète son escadrille au couchant dans la mare
Entre les pierres où le feu court les bûches, le sapin est venu joindre son odeur épicéa
L’enfant est porteur de milliers d’étoiles filantes.
Niala-Loisobleu – 05/12/19

Et voici comment le petit lait fait du grand beau…
Vu les yeux hallucinés du bonhomme en tétée
La vache avait fumé la moquette avec l’herbe
Et ça peint
Et ça peint
Ici c’est le Nord, Man…
Et pis c’est à
Beau vin qu’on sait la qualité de la vigne
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C’est sûr que cette traite a un certain côté de blanche vu la tronche du sniffeur
Ça peint raide et d’un barde chanteur, comme j’aime, Ma…
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Ah c’est serre-seins
ses yeux hallucinés
Allumeraient le ça peint
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Allumé le bougre va pouvoir chasser les mouches de sa queue…
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