LA TRAITE
Champs étendus la voix remonte entre les dents du râteau la promesse d’un blé mis en terre
Où le retour à l’étable, tâches noires et bistres au pelage blanc dans le balancement lourd des mamelles pleines
La traite gonfle les pis, dernier passage, un vol reflète son escadrille au couchant dans la mare
Entre les pierres où le feu court les bûches, le sapin est venu joindre son odeur épicéa
L’enfant est porteur de milliers d’étoiles filantes.
Niala-Loisobleu – 05/12/19





Vous devez être connecté pour poster un commentaire.