
MÂTINES
Un paysage au ventre rond
le chant d’un bouquet persillé
assez de doigts pour tenir la page
d’une fenêtre secouée du rêve de la nuit
les fourmis rouges déménagent la touffe dans la rue d’à côté
un remorqueur tient l’arche du pont sur son dos
le laitier a déposé tes seins ronds à la porte
j’entends distinctement la voix du rémouleur passer la poterne.
Niala-Loisobleu – 03/12/19
L’arbre est lourd de sève de secrets de feuilles retenues
te voilà son printemps te voilà son langage
bonjour Mon…
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Un feuille qui se retourne
Apparaît la rondeur du fruit
Bonjour Ma…
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