La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
3 réflexions sur “PLUS JE VIEILLIS – ALBERT CAMUS”
Plus le temps passe et plus le tant monte à la surface. Les tresses de mes années frottent le sol en hersant l’inégalité des matières vives. Les valeurs grandissent dans l’effet de rétrécissement qu’elles subissent. Les voyages ont des des itinéraires d’une géographie inconnue. La dimension humaine se fait plus proche de sa réalité originelle que du paradis artificiel tenu par la bretelle d’un monde insane. La beauté j’en ai pas fait le tour, je la découvre sous la gourme.
L’amour tape des deux poings dans la coque prise à partie dans l’ouragan. C’est ainsi que le sein tombe gonflé d’une générosité humble et que le poil qui échappe à l’échafaud dresse la tête.
Ce que j’ai imaginé est en corps plus vrai maintenant.,.
Tu vas aux lenteurs vraies du temps d’être , peut-être est ce celui qui vient quand le temps de vouloir n’est plus panique mais complice d’un rêve d’enfant revenu se confirmer dans une clarté nouvelle…Vieillir sans amertume c’est sans doute ne pas s’être perdu , ou du mois, s’être retrouvé…
La vie a ses vitesses qui règlent la vue en focales propres au passage. Elles négligent au profit d’une ingestion qui permettra d’atteindre au bon réglage. Le grenier mis en jachère dans les premiers pas se montrera parfaitement lucide le moment venu, alors que d’aucun disait qu’est-ce qui fout là celui-ci.
Ne jamais se perdre, tu as raison, ma Barbara…
Plus le temps passe et plus le tant monte à la surface. Les tresses de mes années frottent le sol en hersant l’inégalité des matières vives. Les valeurs grandissent dans l’effet de rétrécissement qu’elles subissent. Les voyages ont des des itinéraires d’une géographie inconnue. La dimension humaine se fait plus proche de sa réalité originelle que du paradis artificiel tenu par la bretelle d’un monde insane. La beauté j’en ai pas fait le tour, je la découvre sous la gourme.
L’amour tape des deux poings dans la coque prise à partie dans l’ouragan. C’est ainsi que le sein tombe gonflé d’une générosité humble et que le poil qui échappe à l’échafaud dresse la tête.
Ce que j’ai imaginé est en corps plus vrai maintenant.,.
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Tu vas aux lenteurs vraies du temps d’être , peut-être est ce celui qui vient quand le temps de vouloir n’est plus panique mais complice d’un rêve d’enfant revenu se confirmer dans une clarté nouvelle…Vieillir sans amertume c’est sans doute ne pas s’être perdu , ou du mois, s’être retrouvé…
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La vie a ses vitesses qui règlent la vue en focales propres au passage. Elles négligent au profit d’une ingestion qui permettra d’atteindre au bon réglage. Le grenier mis en jachère dans les premiers pas se montrera parfaitement lucide le moment venu, alors que d’aucun disait qu’est-ce qui fout là celui-ci.
Ne jamais se perdre, tu as raison, ma Barbara…
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