
SERPENT A PLUME
Le sillage de l’anguille remonte au fond du lit, l’herbe nautique en a noué le passage
Dans le tiroir du terrier la montagne invisible crève sa mise à l’index en ramassant d’un seul bond sa masse turgescente que le dégel glaciaire a disproportionné
Franchissant la lisière de la clôture électrique la comète chevelue en allant à la pêche lance la mouche à bout d’hameçon montée en mitraillette, un désir vorace penchant au gros, excité par un assemblage de règles naturelles du jeu de paume
La chèvre elle, sort de la trappe et se tape le tigre sans dissimuler combien ça la délivre
les cons de métier restent cois
Moi je range l’année qui finit en la cousant aux autres, même pas surpris qu’elle dise qu’elle a un mental à se dresser comme les précédentes contre tout ce qui est que pour rien. Un dessein engagé à se tirer de la bretelle pour plonger et courir à la balle avec le chien là où la menthe rivalise avec la grande forêt amazonienne.
Niala-Loisobleu – 23 Novembre 2019
Tu as l’écorce et la peau…Quel voyage pour la poésie, Mon…
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A travers bois que j’avale, passé l’écorce à la peau du bourgeon, j’ai des excroissances pileuses de poule un jour de pot….
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