FAUNE ET FLORE
Pas d’heure du soir au bord des traits du dessin. La plume s’est prise d’encre pareille au désir d’étreindre
Sous l’arc branlant de la lampe que le vent déplace, des silhouettes passent la tête rentrée dans les épaules
A quai tirant sur l’amarre je me ponte aux jambages de ta cheminée, il fait un temps à dégoutter un chien trempé
La chambre noire laisse sentir la flore d’un riche imaginaire par le rayon de sa lanterne magique
Les poses que tu dresses contre le mur tapissent le fade de sauce piquante, les petits animaux qui s’y sont joints ont un autre sens de la faune pour illustrer notre bestiaire de recettes culinaires.
Niala-Loisobleu – 22/11/19



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