ÊTRE
Le front comme un drapeau perdu
Je te traîne quand je suis seul
Dans des rues froides
Des chambres noires
En criant misère
Je ne veux pas les lâcher
Tes mains claires et compliquées
Nées dans le miroir clos des miennes
Tout le reste est parfait
Tout le reste est encore plus inutile
Que la vie
Creuse la terre sous ton ombre
Une nappe d’eau près des seins
Où se noyer
Comme une pierre.
Paul Eluard

Et la précieuse matière amoureuse devient transparence et idée du temps…
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Ta poitrine file à plomb
je t’ai droit…
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