ENTRE TIEN EMOI 117


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ENTRE TIEN EMOI 117

 

Volets étirés sur lit de caresses non-tempérées, alors que le Mickey du réveil gesticulait, elle me regarde, les yeux porteurs de cette question irrépressible: « tu as bien dormi, Mon ? » Sans descendre de cheval je lui montre mon absence au sol. Elle dit pardon, je voulais dire te voilà passant en corps la rivière. Un choeur de Barbarie en file monte des iris, le canard juste voilà qui prouve qu’on peut faire un sans faute. Les contes se pressent de toutes parts, des repasseuses dépoitraillées au bord des faire à repasser sont à l’oeuvre. Quel bel abreuvoir vous avez. Du brouillard s’allume le feu solaire des feuilles d’automne.

Foutez-nous le Père No dehors. La Ste-Vierge faut en changer, si on en faisait plus une histoire de croix sur une bonne première fois. Regarde la vache au taureau elle râle mais des meuhs. Quand le petit oiseau sortit de l’école des Filles ce ne fut que rondes. Oui vas mon chien suis la piste…

Derrière cette musique j’avance la construction de mon existence à la tienne. L’archet décape le tartre de peau morte et fait renaître la blancheur des petits villages au flancs de la montagne. La roulotte est sortie des poussières, les feux sont ambulants, dans chaque arbre un pinceau s’empoile d’un vrai rêve, les fruits de l’abricotier mettent en nappe le Dimanche.

Niala-Loisobleu – 17/11/19

5 réflexions sur “ENTRE TIEN EMOI 117

  1. L’être intime inspire et expire un monde de poésie, Mon…Étends la nappe, j’arrive…

    Ce n’était même pas un forfait

    juste une abdication

    dans la forme et la destination.

    Les lèvres scellées à l’art abstrait

    du rapt et de la capture,

    la peur suspendue aux plafonds

    raide comme un dimanche hors-saison,

    j’ai épousé la respiration du parquet tremblant

    que l’on foule dans un murmure.

    Je me pressentais arbre multiple rendu

    aux hasards de ses branches.

    Puis au détour d’un horizon en peine

    la peur est revenue comme ravin au talon.

    J’ai eu froid.

    C’est alors que j’ai vu ton rire dans mon bas de laine

    occupé à générer l’été.

    Barbara Auzou.

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