POUR EAUX-NEUVES


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POUR EAUX-NEUVES

Pendant que le tapis en roulait une, l’aspirateur avala l’interlude qui s’était glissé dessous

Souviens-toi, ô Ma, Muse, de ces heures durant où tirant le fil tu tissas le lin d’un bleu sans fin, allant jusqu’à le mêler de coquelicots comme un 28° jour de cycle, en préparant en secret et profond silence les pétales de marguerites pour conclure

Vinrent les pommiers, le sel et la craie des falaises pour d’un jet d’embruns dire l’amour en poésie

Ah pour ça tu tu t’y entends

Créant sans fausse note ni désordre, l’harmonie de la parure relevant les endroits sensibles d’un éternel féminin allègre

Le temps tu le gardes intact

mais je te dois le renouveau qui me saisit et transporte à tenir bon

On ne connait plus les règles on fait n’importe quoi

alors à partir de la pierre philosophale plutôt qu’une monstration de Père Nono à la mode des grandes-surfaces avides de collecter des fonds, repenser l’atelier est exclusivement créatif, comme qui dirait une sauvegarde de l’amour de la vie

Nous nous mettrons en vitrine pour faire l’amour, autrement qu’à Amsterdam.

Niala-Loisobleu – 4 Novembre 2019

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