DECHAINEMENT D’ELEMENTS


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DECHAINEMENT D’ELEMENTS

 

La tempête est capable d’amener de plus grands débordements chez l’homme que ceux en rapport avec la réalité. Le phénomène de panique devient alors plus dangereux que la violence de la nature.

Reclus hier soir mon corps s’est trouvé mieux accompagné par la démence océanique que dans les mises en garde à côté du problème

Il a évacué ses contractions en s’enfonçant dans un sommeil juste. Cherchant le fil de la vague et non en la coupant de face.

Voir sa vie lui échapper, l’homme dans sa prétention naine la précipite plus violemment vers l’abîme qu’il ne l’en écarte.

J’ai trouvé plus d’espoir véritable dans l’abandon général que dans l’assurance d’un système de désinformation. En fait physiquement j’ai fait l’impossible sans me demander où j’aurai mal, parce que la douleur d’un muscle n’a aucun rapport avec la douleur de l’âme.

Les éléments ne sont que la réaction de la nature quand il ne reste plus rien à pouvoir dire à l’homme qui se croit au-dessus de tout et ne veut qu’entendre sa version.

Je vais remettre l’Atelier en construction.

 

Niala-Loisobleu – 03/11/19

 

Si tu traverses les forêts de mon visage

Et les ronds-points de ma poitrine après minuit

Si tu es pris d’un grand courage

Et t’égares dans mes pays

Au bercement des oies sauvages

N’espère plus trouver ce qui t’avait conquis

 

Tout ceux que j’abritais tendrement sous mes lèvres

Et qui me répondaient lorsque j’avais trop faim

Les boisseaux de soleil qui coulaient de mes mains

Les vents alcoolisés qui me donnaient la fièvre

 

Tous les arbres venus s’appuyer à mon cou

Et les rouges cerviers du soir dans mes genoux

L’odeur de mes vingt ans emportés par les lièvres

Tout cela n’était rien puisque je vis encore

 

Il fallait me jeter sur le plancher du bord

Dépouillé de mes biens terrestres de mes armes

Peut-être aurais-je pu répondre de mes larmes

 

J’ai trop couru le monde à la suite des mers

Et lorsque je reviens m’accouder à la table

C’est pour trouver la même vague au fond du verre

 

Paroles & Musique:   René-Guy Cadou – Martine Caplanne

 

7 réflexions sur “DECHAINEMENT D’ELEMENTS

  1. La lumière qui paraissait infinie distribue selon l’aérienne convenance…
    L’atelier est en construction oui, tu lui as manqué…A moi aussi…
    Tout à redire..L’apprentissage d’un caillou est plus long que le sommeil…
    Je te souhaite une journée qui se pose pas de questions Mon

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  2. Quelques grains de poussière de plus ou de moins

    Sur des épaules vieilles

    Des mèches de faiblesse sur des fronts fatigués

    Ce théâtre de miel et de roses fanées

    Où les mouches incalculables

    Répondent aux signes noirs que leur fait la misère

    Poutres désespérantes d’un pont

    Jeté sur le vide

    Jeté sur chaque rue et sur chaque maison

    Lourdes folies errantes

    Que l’on finira bien par connaître par cœur

    Appétits machinaux et danses détraquées

    Qui conduisent au regret de la haine

    Nostalgie de la justice.

    Une foule toute noire qui va à reculons
    La bêche entre dans le sol mou

    Comme une fille fraîche dans des draps déjà chauds

    La lune noie la nuit

    Force reste pourtant aux preuves de la vie

    Paul Eluard

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  3. Cri gel je l’aime les yeux fermés parce qu’il Le regard ouvert. Je ne connais personne en réflexion avec qui les aléas partagés du vécu n’ont pas trouvés de conclusion heureuse
    L’amour est la seule leçon de vie qui vaille d’être apprise

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