AMAS
La pluie harassée se tient au débord
j’ai sous les feuilles un amas qui me couvre
comme un lin seul sait rapprocher
Ô ce que le ventre peut tirer de chaud quand les doigts s’y promènent
petit animal
sursaut
émoi le chien
passage
je fais le beau sans besoin de sucre.
Niala-Loisobleu – 25/10/19

Quand le soir patiente sur le seuil
Couché fidèlement comme un grand chien
Et que le pouls de la nuit s’effeuille
Dans la couleur extrême du cheveu
Nul ne voit les enfants tremblants
Qui contemplent dans leurs yeux
Précis l’édifice en feu et la permanence du féminin
En toute chose
Ils montent et partagent en secret avec l’espoir délinquant
Chaque rose
Et ils écartent l’obscur du bout de leurs doigts blancs
Blessés blessants touchants touchés soutenant
L’épreuve terrible et douce de la beauté
Ils prodiguent leurs soins à la liane brûlée des hanches
Écument la lave qui emplit les bassins
Et quand vient le matin qui penche sur ses promesses vermeilles
Que le sein dans son miroir avancé
A effectué sa chute superbe hors du temps
Ils allaitent doucement la fauvette de pain blanc
Sous d’insensés silos de soleils
Barbara Auzou.
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Encore un en direct au destinataire
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Il aurait tellement pu etre écrit ce matin, celui-là aussi, Mon…
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