SABLE MOUILLE
Les arbres bien dressés flottent des épaules au miroir
l’eau où boivent les chevaux en recueille le liant
on entend le grincement d’armure se déboulonner
et pendant que la lice tire l’odyssée du pied
les marches tiennent la beauté au perron du palais
dont le goût reste collé à la peau ouverte sur la vallée
Les pierres sont scellées à ne pas craindre de rouler
la mousse qui borne la mer sur les jambes de la plage
a tout son vers.
Niala-Loisobleu – 11 Octobre 2019

Comme on passe de la simple rhétorique à l’expérimentation la plus pure parfois nos stations reculent et nous obligent à tout recommencer…
Debout couchés debout couchés il semble que les vertiges soient les seuls dieux à aimer…
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L’Apprenti devant le Pavé Mosaïque découvre la rupture du blanc et du noir, c’est le Fil du Rasoir, sur lequel il va devoir traverser.
C’est cette perpétuelle initiation devant laquelle la Beauté nous place durant notre vie entière, dès lors bien sûr, qu’on l’a reconnue et retenue pour fronton.
N’est-ce pas une force extraordinaire qui tient en elle le véritable espoir, à l’intérieur même d’un Monde qui en érode l’existence en permanence, Ma ?
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Oui et c’est doux et c’est dur
Il faut recommencer
Épouser tous les ages à la fois
Éprouver le dedans et le dehors en meme temps
Éclater en se réunissant
Étendre le silence sur un monde de mots
Accepter tout en se révoltant
Se regarder dans la matière mouvante qui fait le soi
Lui sourire ou le houspiller
La beauté est turbulente, Mon..
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La beauté donnant elle demande reconnaissance active…
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Elle l’a, elle est mon moteur…
Je comprenais intellectuellement l’artiste maudit
J’ai atteint le stade où je le perçois avec les viscères…les yeux fermés et en silence
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La beauté est la tripe dans son ensemble…
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Je n’en doute plus
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Soir heureuse biquette
on dore
Je t’embrasse ma Julie…
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