CACHE-CACHE


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CACHE-CACHE

Le crayon encore dans l’arbre, un trait d’union  du fruit vient, la partie feuillue tremble

on se mange au couteau à initiales

La Vierge-Noire à l’épaule et les chiens en avant de la chaîne la promesse coule encore aux poignets qu’on est pas au lit

Qui aurait-pu remplacer les paumes, les talons, les reins et les guitares sur la planche à roulettes ?

Cette odeur de feu  fumé saure tout droit du torrent en quête de truite

Et à la terre le cheval laboure

Les enfants apprennent à tirer le sel sur les carreaux, les garçons aux cônes, les filles à la fleur ensachée dans la jute à sac

C’est un automne à gros tambour qui s’apprête aux peintures, l’herbe est plus verte qu’une feuille-morte

Nous avons défait la lune pour une rencontre en plein soleil. Bouche à bouche les enfants entrent en amour.

Niala-Loisobleu – 11/10/19

 

 

4 réflexions sur “CACHE-CACHE

  1. Les astres sont anciens mais la nuit est nouvelle…C’est jamais plus vert dans le champ du voisin
    et je dois dire qu’on m’a incité à aller y voir souvent dans mon enfance…

    Hors de la crypte forestière il la traîne
    au grand jour ou plutôt il lui parle
    il la dénude parmi les rafales de vent
    ou plutôt il commence à se taire
    avec une telle fureur dans les rayons
    de la lumière verticale
    une telle émission de silence comme un jet de sang
    qu’elle se montre nue dans la parole meme
    et c’est un corps de femme qui se fend

    Jacques Dupin

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  2. Les temps blanchissent , je me dis que la vieillesse est porteuse d’un renouveau autre. Elle trie pour garder mieux que l’illusion. Le concret, le palpable qui au fruit d’une certaine sagesse donne au sein qui tombe un rebond que le marbre dur ignore. La qualité tend à conduire au beau. Par exemple ce Dupin me porte , il a chez ce poète porté à la souffrance une générosité pleine de santé. Le jardin du voisin c’est du pipeau, ce soir le mien m’a donné un dos à musique, , dis-toi que le sien a tout ce que l’on cherche, par exemple j’ai mis la fatigue de son côté du mur.
    Il me paraît te respirer fleurie, quel bouquet, Ma….

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  3. Tu n’es pas sage comme on l’entend communément …Mais moi je comprends ta sagesse et ce sentiment de complétude que te donne le travail bien fait en TOUT,,,
    Je murmure à ton échine accordéon des mots qui viennent d’ailleurs…et qui pose des fleurs de nacre en boutons…

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    • A point nommé à la fosse poplitée, voilà où m’amène ton commentaire. Je m’étais mis là comme ce qui fuse cherche son lanceur. Preuve que je suis pas communément sage. D’autant que ça me propulse à t’aisselles pour un autre galop de cocagne. Folie jardinière du travail bien fait. J’ai du chien dans ma muse étre tu le sais lorsque les vapeurs d’herbes me roulent au panier. Comme la menthe que tu es trempe au r’homme que je suis…

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