
ENTRE TIEN EMOI 114
Mon paumier est en fleurs, je viens de mettre la dernière vis aux tournettes du dernier cadre. L’air comme de la couleur sur palette reste mélangé, fluide et enchanté. Il pleut presque, mais c’est vrai qu’on est plus près du bord de l’ô que de la dalle du toit. T’as vu je te donnais le reflet de l’Epoque au fur et à mesure. On les sent passer n’est-ce pas, au point que quand ils touchent ton sein gauche ça cogne un max. C’est pas qu’ils le préfèrent à l’autre, physiquement c’est le même attrait pour chacun, c’est le symbole qui change l’attirance au côté. Le coeur on en parle à longueur de temps, mais si peu profondément que Nous, quand on y entre c’est souvent qu’on en sort pas. Je lis ta poésie sur le ressenti du pinceau. Le chevalet est équin, des fois tu le fais se mettre debout sur la tête. Faut croire que ça le démange de venir te rejoindre au tapis. Puis à d’autres moments il enfourche le vélo et siffle comme un gavroche qui dit ce soir je vais guincher chez Gégène. Au guidon de tes hanches il prend le parcours du lé, bord de rivière et arrivé en montagne sur la corniche, bien qu’en danseuse, il veille à ce que ta poitrine fiche pas le camp chacun de son côté dans le vide Le chien saoul de tomates passe entre les rayons et la menthe qui m’a tourné la tête me fait me redresser sur une roue. Tu me dis que t’as fait trapéziste dans un Chagall (un vrai) alors je monte le cirque pour qu’on aille jusqu’au bout de la marguerite. C’est toujours à ce moment là qu’une vache entre dans la cuisine en réclamant son meuh. Voici la mer, voici les vagues, marchons jusqu’à la ceinture dans le sel. On rentrera s’égoutter au grenier. Je sais pas comment t’exprimer le bonheur que je ressens. Tellement j’ai de la musique dans le bout des doigts, laisse-moi les brancher pour que tu sois la seule à l’entendre. Que serait peindre vraiment dans cette triste époque si tu l’avais métamorphosée.
Niala-Loisobleu – 5 Octobre 2019
Se dire des choses à dire et à rire quelle aubaine quand partout ce n’est que tessons d’un faux-soleil…Nous ne serons pas la proie prochaine du vide, Mon…La poitrine hisse ses monts sur des mats de lumière…Et le sein droit accepte l’inclination naturelle pour le gauche dans la pensée douce qu’il a été cadré tout l’après-midi…
Ma préférence va à ce coeur vivant
qui se prend les mains dans les étoiles
ruisselantes de promesses invariables
dans la luzerne les genoux
les pieds dans l’étrier du temps
qui porte la mer jusqu’aux confluents du sang
avec la laine de ses chansons et garde le regard
bleu de l’aube quotidienne pour le jeter sur une toile
au cadre blanc
américain
qu’il signe d’un « NOUS »
Barbara Auzou.
Qui a Chagall, qui à je ne sais quelle plume…Nous nous ressemblons et c’est bonheur…
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Tout possède toujours son comble. ToI tu te contentes pas de savoir écrire, en plus tu apprends à lire…Alors de voir cette marée d’abonnés démesurément montante se jetant pour liker, ça lève l’estomac. Tiens viens boire un verre j’ai envie de te sentir descendre en brûlant, plutôt que geler sous ses glaçons. Ce que tu apportes est la face cachée de l’iceberg humain.
Merci, Ma j’aime et je T’M…
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Je viens sur la place nette où vibre l’anis déployé avec Les Eaux- Neuves 62 pour tout viatique, Mon…
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Cette marée montante d’abonnés qui se jettent pour liker, j’en suis, mais avant, je lis. Je lis les deux, je lis à vos croisées, mes yeux touchant juste l’en-dehors de l’amour, de loin pour ne pas lever ton estomac, Niala, en espérant que mes petits pas de souris bien au chaud de votre soleil ne vous embarrasse pas..
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en voulant aller vite, le bout du commentaire en « ent » s’est oublié
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Je suis clair dans mes propos il me semble ?
Combien de fois Mélie t’ai-je incitée à répondre ? Curieuse façon de s’adresser à un gêneur tu crois pas…
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Parfois je suis embrouillée dans les propos, et le gêneur (e) c’est moi
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Je n’aime pas cette réponse, parce qu’elle s’accuse à tort,
Elle appelle à la polémique pour rester sur place…
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