
NAISSANCE
Dire en couleur, le feu qui brûle plus en lueurs. Dans la trace du premier né du frottement du silex, , celui qui pour la première fois a fait reculer la nuit. Il lèche les parois humides, entre dans la caverne glaciale en la couvrant de chaleur. Un théâtre de mouvements se met à danser, pour la première fois hommes et femmes se voient grandir sur les murs de leur propre spectacle, le son est lumière, les grognements viennent d’écrire le poème original. Des mots animaux, le dessus de la peur, l’écho organique du pouls ignoré jusque là. Ils se sentent, ils se reniflent, ils se griffent, ils se mordillent, le cri est en route. Les monstres restent au dehors, à part un bison qui s’inscrit au plafond, la main garde l’impression sanguine du mariage des peaux, fourrure contre fourrure. Les mots-peints continuent depuis des millions d’années dans l’infinie douceur du sauvage préservé.
Niala-Loisobleu – 3 Octobre 2019
Et c’est depuis ce jour que le cerf n’a plus le feu dans ses bois mais un buisson de roses…Mon…
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Ce qui fait bonne à laine à son brame, Ma…
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