IMPRESSION AU SOIR D’UNE PEINTURE


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IMPRESSION AU SOIR D’UNE PEINTURE

 

Le soir s’approche, j’ai peint, corps traversé d’une étendue intarissable, par les sentes bordées de senteurs à faire venir ces érections en rapport avec la nature sensitive de la narration picturale, au sein qième virage en dérapage le fruit chute. La mer tire à elle son jardin flottant à l’abordage. Varech au tombereau d’un ramasseur de goémon, le cheval dans la vague à de l’écume au point d’ars. Ton sang en profite pour battre aux brancards, le cuir du harnais est plus tanné que le sillon laissé par ses marques quand l’effort monte à la lune pour prendre ses quartiers. La projection orbe les embruns , au retrait la vase cloque en bulles ses verdeurs océanes qu’un calcaire guette pour fonder sa coquille. L’arc-en-ciel en menottant les nuages de sa courbe commence une fouille à corps en écartant les rives de l’estuaire. Un peu de pluie irait mieux à l’accord virtuel d’un temps qui ne sait plus ses dates de grande bataille depuis que l’histoire à commencer à tricher avec la mémoire. Trop de monde peuple les maisons closes à chercher asile en maternités J’aime le creux taillé dans l’intime en prenant le village en terrier, genre garrigue où la flûte du paon ne fait plus venir les serpents dans la cache des pierres. J’arrive à la diffusion du rayonnement, celui qui fait denser le personnage entre sagesse et déraison, l’enfant-libre devant le leitmotiv de la reconquête humaine.

Niala-Loisobleu – 30 Août 2019

8 réflexions sur “IMPRESSION AU SOIR D’UNE PEINTURE

  1. Quand le personnage ne figure plus mais EST dans une evanescence qui est davantage accord avec soi que retrait du monde? Oui je crois que c’est comme ça, Mon…Protection trouvée qui se redonne

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  2. Tu brûles Ma, effectivement sans toucher au mystère on rentre plus profondément dedans en matière de compréhension
    Ce qui élucide la fébrilité qui s’est manifestée aujourd’hui. C’est intense et porteur….

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  3. La lumière ésotérique, Ma, voilà mon seul chemin. Défoncer la surdité du regard en pénétrant la fente par laquelle le don de soi se donne, c’est la qu^te par laquelle tu m’as mis à cheval. La forêt devient épaisse pour filtrer le rayonnement du sacré dans une chapelle en ermitage.

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