BLEU DE LIN EN L’UNE
Dans le mur où je promène cette fenêtre inventée, je porte tout l’espoir dans sa réalité
j’achète du poil chaque matin pour le transplanter dans les manches de mes carrés de jardin
Bosch et ses oeufs, torturent le malheur en d’éternels lavements dans le cul des quidams en extase béat devant une fausse idée des délices
La migraine en m’étranglant les tempes étouffe les taupes dans leurs galeries sans cimaises. Au salon des dames je pense à ces croix blanches qui n’ont pas eu le droit d’entrer. Ils sont morts en plein front en dévalant un impétueux besoin d’aimer. La vie porte trop de faux-prétextes pour défendre le crime et inventer des moyens de le propager. Elle les inscrit dans le livre d’histoire de l’éternité. Les idées noires d’une messe j’en maudis chaque geste du bleu toujours à ma portée. Laissez-moi juste respirer le temps nécessaire à en avoir assez d’avance en stock pour correspondre à ma folie de vouloir perdurer.
Comme ce tableau N°43 de L’EPOQUE 2019 sans les mots de Barbara Auzou parle d’une seule jambe, ils sont si beaux qu’une aube ne saurait être plus réelle si elle les programmait demain matin.
Niala-Loisobleu – 30 Août 2019

Je ferai cela ce soir Mon quand je serai revenue dans le seul monde qui me convient…
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Je m’étais dit que c’était la seule action susceptible de remonter cette journée dans sa clarté originelle
Tu m’en vois heureux, Ma.
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« fenêtre inventée »… pour celui qui contemple aussi, le tableau est une fenêtre inventée… Pas forcément la même que pour celui qui l’a peint, mais quelquefois, par bonheur, celui qui regarde franchit le cadre de la fenêtre, et alors… rien d’autre n’existe plus !
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Ce pouvoir a l’inverse de celui dont l’homme a à souffrir, est magique.
Il ouvre sur la liberté individuelle le droit de pouvoir l’exercer en trouvant à partager comme il ressent.
Merci Eva, je t’embrasse.
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