RE RE LANTERNE
Accrochée à la clef des tuiles la lanterne a entendu le 3° coup de maillet, la fumée des cierges s’estompe dans un relent de fumet de triste cire
le train n’a pas réapparu d’un tunnel perdu dans une nuit sourde
Il m’invective, m’accuse de maux jamais dits
Il est sur mon talon, il en veut à chacune de mes boucles, il me traite comme un violon qu’on accorde, il m’oublie dans son labyrinthe où tourne l’agate œillée!
—
Où ai-je déjà vu cette plume en fronde de capillaire filer vermeille dans l’éclair d’un fleuret?
—
Tous les soirs que fait l’engoulevent, il regagne, moi en croupe, son poste d’aiguilleur, d’où il a la haute main sur les cônes, trompes, lanternes, balises, pavillons et flammes.
»
André Breton
De l’arbre de Brocéliande, connu pour ses guérisons, je rebranche la lanterne au mur du jardin et au fossile de la Lumière gratte l’allumette de mon bûcher.
Niala-Loisobleu 29 Août 2019
Niala-Loisobleu 
Le tableau se voulait vers
Mais son entêtement le garde noir
Regrets sans moyens, Julie…
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Bon soir ma Julie
regarde comme ça sent quand on se penche en dehors de soi
Au point de se reconnaître au bon endroit…
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Le soir embaume l’air du soir,
Après une journée mouvementée,
Il laisse une heureuse trace.
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Comme marqué d’une peau
Vient le seoir
Julie
N’en lave rien…
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Sage conseil…
Bon soir Niala.
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