
SOUS CE SEUL ARBRE
Debout au comptoir devant les perrier-menthe de mes soifs
la Seine se passe de commentaire
ils ont pris la Bastille moi je descendais à Pyramide
opéra de quatre-sous de mes errances aux caniveaux
les matins continuent
et les seoirs se font plus tendres
l’odeur de l’instrument à corde sensible qui te colle au menton du ventre
mes yeux chavirent à la renverse de sa musique
un seul espoir y voir de plus près l’allure de tes seins
jardin où mon dos reste un des cailloux de ce que je fus
heureux temps-mort où le souffle se sourit
je construis la maison attendue pour finir dans le cadre de mon plus intime tableau
j’aurais l’esprit plus chien en corps
Niala-Loisobleu – 19/0819
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