SCINTILLATION
Ce feu qui nous précède dans l’été, comme une route
déchirée. Et le froid brusque de l’orage.
Où je mène cette chaleur,
dehors, j’ai lié le vent.
La paille à laquelle nous restons adossés, la paille
après la faux.
Je départage l’air et les routes. Comme l’été, où le froid
de l’été passe. Tout a pris feu.
*
Le jour qui s’ouvre à cette déchirure, comme un feu
détonnant. Pour qui s’arrête auprès des lointains. Le
même lit, la même faux, le même vent.
André du Bouchet
Face de la chaleur, p. 89, Poésie /Gallimard

Tu crois qu’on peut lier le vent, Mon…?
J’aimeAimé par 1 personne
Comme on peut saisir la pluie oui, Ma…
J’aimeAimé par 1 personne