MATIN PAS PLUS NEUTRE QUE LES AUTRES
Intervalles irréguliers les chemins rencontrent des déviations imprévues, la part de choix est la moins longue à compter. Le seul qui demeure est le refus d’abandonner ce que l’on est véritablement.
LES CHARBONNIERS, LES MEUNIERS, ET LE MARGUILLIER
Fable XIII, Livre V.
Entre nos frères les meuniers
Et nos frères les charbonniers
J’ai vu régner longtemps une haine assez forte.
À quel propos ? C’était… que le diable m’emporte,
Si plus qu’eux-mêmes je l’ai su !
Eh ! n’est-ce pas souvent pour un malentendu
Qu’un premier combat se donne ?
Le tort en est à tous, comme il n’est à personne,
Au second, où l’on rend ce que l’on a reçu,
Où l’on se bat du moins parce qu’on s’est battu.
Mais revenons au fait : ainsi qu’on peut le croire,
Chaque héros dans sa valeur,
Se signalant pour sa couleur,
Criait haro sur l’autre, et tombait, dit l’histoire,
Charbonnier sur la blanche et meunier sur la noire.
Par la seule nature armés,
Les voyez-vous en cent manières
Les bras tendus, les poings fermés,
Venger l’honneur de leurs bannières ?
Que de coups donnés et rendus !
Que de flots de sang répandus
Par tous ces nez cassés des mains de la victoire !
Chantre de Jeanne et de Bourbon,
C’est ta voix qui devrait transmettre la mémoire
De tous ces preux couverts de gloire et de charbon,
Couverts de farine et de gloire !
Certain jour cependant que ces poudreux guerriers
Se reposaient sur leurs lauriers,
Un philosophe, un philanthrope,
Un marguillier, mortel ennemi des combats,
Tenta de mettre un terme à ces trop longs débats.
D’un manteau neutre il s’enveloppe ;
Et le voilà, du matin jusqu’au soir,
De l’un à l’autre camp sans cesse en promenade ;
Qui va, vient et revient, en courtier d’ambassade,
Du noir au blanc, du blanc au noir.
Or, à son drap qui n’est noir, ni blanc, mais pistache,
Tantôt le blanc, tantôt le noir laisse une tache.
Comme on en murmurait d’un et d’autre côté :
« Charbonniers et meuniers, dit-il, parlons sans feinte :
Voit-on les deux partis, sans prendre un peu la teinte
Des gens à qui l’on s’est frotté ? »
Fables, Livre V (1812)
Antoine-Vincent Arnault
La nature ne réfute rien de la logique, l’homme avant même qu’un sujet s’aborde est déjà contre, il a son idée, toujours la moins bonne…
L’art de parler pour ne rien dire en s’écoutant dire à quelqu’un.
J’irai dans l’atelier comme je m’ai levé, le goût de ta peau dans la main à taire les mots pour trouver leur couleur.
Dans un silence total de pouls régulier.
Être présent dans son temporel sans idée de contradiction dans l’épi de toison.
Niala-Loisobleu – 16/08/19


Bonjour de peau de taire Mon…
J’aimeJ’aime
En robe des chants, Ma…
J’aimeAimé par 1 personne
Ce sein du jour mérite d’être fêté
je l’appelle cabrette ma biquette…
J’aimeJ’aime