ON A QU’UNE MERE


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ON A QU’UNE MERE

Couleurs Havane les tableaux naîfs à la chaîne autour du Castillo de la Real Fuerza

un mojito après l’autre, on coupera le rhum à la machette

montagnes sur la langue d’une île aphteuse abusive

Devant la pharmacie les créoles issus d’esclaves font la queue comme la chenille des autobus des rues de la Habana Vieja pour toucher la ration médica-menteuse du tueur de Che

Rumba

on apprend la musique aux enfants, la vraie du fond du coeur natal, dans des écoles en voiture américaine d’avant Hemingway et on ira la jouer dans les cinq étoiles où la langouste pêchée par les plongeurs d’éponge se baffre indécemment

Idéal précurseur d’une imposture, Fidel a castré la confiance à l’image de Staline

J’ai grandi dans l’espoir, je mourrai espérant à côté de son cadavre, un peu comme on s’élève tout seul dans le respect d’un genre qui c’est mal conduit

Il m’apparaît au bout d’une putain d’expérience que le monde évolue sans dériver de  son fond amoral, il aime le crime

C’est pas une raison pour tuer l’amour, je le vénère à travers la Femme

Et Ma foi c’est toi.

Niala-Loisobleu – 7 Août 2019

3 réflexions sur “ON A QU’UNE MERE

  1. La persistance et l’origine c’est un seul et meme bouquet, Mon..
    Moi, intronisée pâquerette depuis belle lurette je loue les bouquets , tous les bouquets parce que je les vois mieux de ma pelouse….

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