DU BALCON
A la criée des oiseaux, quelques miettes de partout venues du peint quotidien
Par les trous du feuillu, rideau d’arbres, un chemin de corniche posé en lambrequin
Tu es marguerite et coquelicot, aube communiante, les trois gouttes d’une chanson, ma langue en chaise-longue sur la tienne, rien au-dessus des chevilles, genou poplité, le linge qui claque comme on est au large vraiment détachés de ce monde se voulant adulte et plus rien d’enfant
Tu as dit tessiture j’ai persisté, le cheval a henni
Du balcon le caillou de ma poche a lapidé l’impasse
Au fond du jardin dans l’herbe qui te sent, en t’ouvrant la clôture s’est mise à rire sur les roulements à bille des jours où à part nous il y a personne dans les douves du château de la plage d’un vieux microsillon de kiosque à musique
Chanson d’amour qu’on sait par choeur.
Niala-Loisobleu – 4 Août 2019


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