CHAMBRE D’ÔTE
D’abord il faut la trouver cette maison
que tout sépare de la façade des lieux habités
pas la même couleur de bord de mer
d’une riviéra dans sa grosse-motte
l’heure des messes non affichée
le marchand de fri-fri enseveli dans la baïne
la lande sans parkings
qu’un accès à pied
le bâton sonnant la Cayenne
nous y v’là
Son lit d’herbe remonte les effluves de peaux
en brassant à l’hélice le miroir d’eau
et la table sur le pont te tient en entrée et dessert dans l’écrasé du raisin.
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2019

Où commence le paysage
A quelle heure
Où donc se termine la femme
Le soir se pose sur la ville
Le soir rejoint le promeneur dans son lit
Le promeneur nu
Moins gourmand d’un sein vierge
Que de l’étoile informe qui nourrit la nuit
Il y a des démolitions plus tristes qu’un sou
Indescriptibles et pourtant le soleil s’en évade en chantant
Pendant que le ciel danse et fait son miel
Il y a des murs déserts où l’idylle fleurit
Où le plâtre qui se découd
Berce les ombres confondues
Un feu rebelle un feu de veines
Sous la vague unique des lèvres
Prenez les mains voyez les yeux
Prenez d’assaut la vue
Pau Eluard
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Un trou dans sa dentelle lèvre ma langue d’un bon
Le meilleur des bonds bonds le voilà…
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