
LA PLANCHE
L’eau ouverte du bout de cette idée folle et aucune arrière-pensée raisonnable. La blondeur du sable n’a pas à rougir de ce qui détourne de ce qui est écrit dans le livre que tes mains tiennent. Si près de l’autre que tous ces corps voisins se cuisant au soleil n’imaginent pas la hardiesse de tes pensées. Au large un paquebot se découpe sur l’horizon, tu montes à bord classe tous risques. Pour quel port appareille tes hanches ? La chaloupe des troncs enlace la campagne de pêche. Les falaises d’être tas disparaissent, la circulation remet le corps debout. Quand viendra l’heure du retour laisse les dauphins te montrer le chemin, reste clandestin à ce monde voyeur et ne retiens pas ton désir. Fut le temps des contraintes des responsabilités imposées. Personne n’aura pu monter allumer la lune à part toi.
Niala-Loisobleu – 21/07/19
Par le chemin des côtes
Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité
Je viens à toi la double la multiple
A toi semblable à l’ère des deltas.
Ta tête est plus petite que la mienne
La mer voisine règne avec le printemps
Sur les étés de tes formes fragiles
Et voici qu’on y brûle des fagots d’hermines.
Dans la transparence vagabonde
De ta face supérieure
Ces animaux flottants sont admirables
J’envie leur candeur leur inexpérience
Ton inexpérience sur la paille de l’eau
Trouve sans se baisser le chemin d’amour
Par le chemin des côtes
Et sans le talisman qui révèle
Tes rires à la foule des femmes
Et tes larmes à qui n’en veut pas.
La saison des amours, Paul Eluard…
Les plumes de la pudeur se referment roses pour accoucher d’un oiseau essentiel…
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Me mettre du Grindel en voyant ma faim m’amène à jurer que je tiendrais jusqu’à toi..
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