GRAND BAIN


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GRAND BAIN

Au milieu de l’orage

les boules d’éclairs

ont fait Fanny

comme je tirais

La pluie s’est déversée

tant et tant

que je flotte encore la poitrine jusqu’aux épaules

à laver le passé d’un tournant de page

Sur le pont de ta rivière

enserré dans tes bras de lit

L’eau vive m’emporte au sein de l’atelier, où plus qu’assise, tu fondes en larmes riches l’édifice, pierre dure de granit et tuff du tympan, l’outil ne se retient pas de jouir de la saignée qui monte l’avant-bras dans l’estuaire.

Niala-Loisobleu – 20/07/19

Une réflexion sur “GRAND BAIN

  1. Je suis venu ici compter les cloches
    qui vivent dans la mer
    qui tintent dans la mer
    dans les profondeurs de la mer

    Et c’est pourquoi je vis ici

    Pablo Neruda,

    Je t’attends à l’atelier, Mon….

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