QUAND LA LUNE EST BONNE


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QUAND LA LUNE EST BONNE

Un arbre dans la poche-révolver

les ailes à la place de l’emblème du cocu

les deux-fesses hors des mailles du filet

la tête dans le saut

et m’attribut qui dense

autour du totem

La pensée artistique brûle les étapes

avant que le tambour-major sorte le bâton

Quand ma ruche récolte une musique de cigales

l’arlésienne s’identifie

à dessein

Aujourd’hui d’un mélange d’hier et de nos deux fois deux mains faisons en sorte de jeter les heures sans

Je regarde ton corps allongé sur la chaise comme la force de la jardinière qui allaite les tomates de rouge vif

Niala-Loisobleu – 16 Juilet 2019

2 réflexions sur “QUAND LA LUNE EST BONNE

  1. Le soir prépare l’herbe tendre du matin

    Comme une terre d’asile transitoire

    Où les couleurs s’éprouvent aux mains

    Et au langage de l’arbre familier

    Qui réclame un nouveau départ

    À la feuille obstinée portée en collier.

    C’est le chant fragile d’entre-deux nuits,

    La crête rouge incendiée

    Sur la scie sensible de l’initiation

    Et déjà l’enveloppe quotidienne du corps

    Se plie au troublant exercice de la disparition

    Au souffle bleu d’une surface lavée

    À bâtir partout son territoire

    Contre la terre mouvante des hâtives fondations

    Contre l’orgueil émacié de la lune et ses marées.

    Les fleurs fugitives ont empoigné un pan du ciel

    Et ne connaissent ni le regret

    Ni la crainte sèche des lendemains.

    Elles peignent du champ des possibles le robuste crin.

    Les sabots de la traversée martèlent

    Notre histoire et trouvent refuge dans le bouquet.

    Barbara Auzou.

    J’aime

    • Je l’aime comme toit celui-ci
      Hé berges m’y
      Nous plongerons du Nil dans la mer Rouge pêcher la marguerite
      A l’horizon de l’avalé des Rênes
      Triple galop
      A cru
      L’audace laboure la peur et masse la peau…

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