
GRAND-PAVOIS
Quand l’âme s’allume le ciel lève un pan du rideau
un instant de frais traverse le lit
sur l’échelle des poissons montent à l’écluse
et la barrière du pré se tourne vers le bruit du sas en montée
Niala-Loisobleu – 08/07/19

Quand l’âme s’allume le ciel lève un pan du rideau
un instant de frais traverse le lit
sur l’échelle des poissons montent à l’écluse
et la barrière du pré se tourne vers le bruit du sas en montée
Niala-Loisobleu – 08/07/19

Sur la façade principale le soleil ayant fini de s’en prendre au linge des fenêtres goûtait un dessert aux géraniums. L’enseigne en fondant a laissé un mot de départ pour un coin d’ombre. Et à part des soupirs explicites jamais les jalousies n’avaient été aussi actives.
Et moi
au milieu
je trouvais un air de java
au milieu de toi
Ma
rue
mon caniveau
mes bateaux à voiles
mes montgolfières
mon cerf-volant
mon cheval d’art son
mon escarpe
mon peint parasol
un ventilateur aux idées migratoires me soufflant sous l’aisselle par les vertèbres d’un horizon vallonné creusant son lit que j’appelais ma petite rivière en demandant un billet pour les îles sous le vent, le dos rond le chat allait et venait, la bouilloire enfin tue, ainsi que la chasse d’ô, sur la radio une chanson paillarde, au milieu de la table une bouteille de mojito et vers la menthe sans discontinuer, cueillir les cerises par l’aqueux.
Niala-Loisobleu – 08/07/19

Lui tenant la lampe d’Aladin par la mèche
il lui dit tais-toi
il fait un tant à ne pas perdre
regarde j’ai les doigts bleus
ton bord de mère à la bouche
Le sel que tu es
me fera traverser le désert
outre mer…
Niala-Loisobleu – 08/07/19
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