ENTRE TIEN EMOI 107
La façade promène l’atelier par sa verrière verticale sur le parcours vers des nuits de Seine. La double nature des réverbères se trempant entre le flan d’un ventre marinier et l’abri d’un arc de voûte du premier pont sous la main, sont acteurs des frissons de l’eau que les transparences gardent avec discrétion. Le couloir du palier porte des accents lointains. Du roulement des syllabes des pays de l’Est rythmé au geste du maillet va-et-vient avec les claquements du flamenco des peintres andalous que l’odeur de cuisine grecque rejoint par la mer. Babel ? Oui ma jeunesse estudiantine est basanée du blanc, en passant par le jaune et le brunâtre d’une époque où la révolution sociale universelle conduisait les artistes refaiseurs de monde à Paris. Je suis un petit enfant lâché dans la cour des grands. Mon dieu est-ce possible d’avoir tout gardé de cela ? Le perroquet de l’entrée porte tes habits pour les laisser jacasser entre eux. Du divan, par la chaise de paille ou de métal, ton assise est nue. Debout tu donnes des idées au chevalet. Couchée rien ne dort très longtemps. Amour à peindre. Ô Femme jardin sans fanes, tu vieillis dans une croissance de beauté, En tombant tes seins grainent les prochaines couleurs d’autres parfums.
Niala-Loisobleu – 19 Juin 2019

Secret qui ne se révèle dans toute sa dimension qu’à l’âme enfin prête sans doute, Mon…La fleur n’est pas mystique quand elle est en bouquet, je crois que c’est une fleur subite et unique qui portait en elle la promesse de toutes les fleurs…
Je crois que je sais ce qu’est être au bord de tout comprendre…ça se passe en silence…
J’aimeAimé par 1 personne
Rien ne saurait mieux dire que le silence. Chaque n’étant là que pour un autre usage. Le sourd et muet par exemple et le braille pour que les mains crient, Ma…
J’aimeAimé par 1 personne