
RÊVE BLEU 2
Moment transitoire
instant compensatoire
au plus épais de la nuit
les mains nouent le rève en boucle
à pleines franges
la nuque tourne l’oreille
pour entendre le rai passer sous le jardin
Niala-Loisobleu – 13/06/19

Moment transitoire
instant compensatoire
au plus épais de la nuit
les mains nouent le rève en boucle
à pleines franges
la nuque tourne l’oreille
pour entendre le rai passer sous le jardin
Niala-Loisobleu – 13/06/19

Aux rouilles des fleurs blanches
l’encre balance son écume sans regarder le jour
Sous la quille un vétéran se remémore les chants de bataille
sous le vent qui rafale
Drap peau de tes seins hissé vers
je nage
amniotique les deux bras en avant à la butée des étoiles
Quand j’ai vu le grand chariot s’approcher j’ai laissé mon cheval s’atteler
Tes cheveux à travers mes carreaux ont fleuri le dernier arbre que le printemps garde en tablier à l’entrée de l’estuaire
Niala-Loisobleu – 13/06/19

Dans le vide d’une conformité du corps, le dos tire la courbature en marmonnant une chanson du Don
L’établi un copeau dans la griffe du rabot tient, c’est plus fort que lui, le mouvement des reins comme unique cri dans la gorge
Sans compter les jours sans, les billes flottent pour les demains à venir
Bois de lit promis au ciseau de la boîte à musique des oiseaux
Un guéridon aux jambes arqués choisit un fruitier pour les parures du corps des tiroirs de la commode
Sur les stalles à dossier haut du choeur de l’église les balustres tiennent les prières sculptées
Ton image dans le cadre de mes deux mains sort de mon porte-feuille d’arbre à soie qui fait soleil en tout tant de merde. La scie coupe tout débordement.
Niala-Loisobleu – 13/06/19
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