CE QUE DIT LE TABLEAU
Le sol écarté par le pouvoir de nos ailes quel espace aurait pu s’opposer au dépassement illimité
Des tiges la courbe droite du pétale qui aurait osé en interdire la nage. Un poisson plus long qu’une clef à sardine tient ferme ce qu’il faut garder de sel pour le mascaret
Les maisons comme des herbacées en milieu désert tiennent le feu des soupirs. Les chiens allongés aux pieds des portes, tenant l’entrée des chambres. C’est écrit lisais-je dans sa pupille, oui et sans besoin de majuscule, la nature de ce qui gonfle son sein est d’un autre composant gazeux.
Niala-Loisobleu – 7 Juin 2019

Nous avions établi notre maison du haut dans l’attente rose et le gué tendre, désertant la vie grouillante, pour l’amour du silence , prompts à éloigner l’orage du pavot.
Nous laissions l’arène de l’aile plaintive à la patte molle du jour et aux becs des corbeaux qui contemplaient l’ongle rongé du jardin avec une satisfaction maladive.
Et quand le pouls portait à la poitrine les cors de chasse de la première bruine, nous restions loin du fouet du langage et du poignard du geste pressé.
Les rails du tonnerre retenaient pour nous la vague qui se faisait le dos rond aux rochers escarpés de notre demeure de papier.
Les cordes accrues se nouaient et se dénouaient encore pour tresser le nœud sensible d’un mystérieux accord que nous portions du.bout des doigts comme un objet rare et dur.
Au soleil revenu du matin, nous élevions avec soin les poissons de nos chevelures.
B.A
https://www.youtube.com/watch?v=-aVLqk01Ghk
L’illimité, je me suis toujours demandé si c’était de l’espace ou du temps, Mon…Je ne cherche plus , je sais que c’est la cinquième saison…
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Grondent les menaces tempétueuses
Notre maison origami se cramponne aux couleurs des bambouseraies sous l’œil du chien fidèle.
Le sarong des rizières plus qu’écarté montre la douceur de ligne pure des cuisses. Rassurant les racines. La vingt-cinquième heure attaque.
Je dégrafe toute anxiété des fenêtres.
Ma, un moineau picore dans la mangeoire de la vie…
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C’est normal, Mon, on l’a élevé si longtemps ce moineau-là…C’est son heure…Il faut qu’on le laisse faire…Je le sais volontaire et il a désappris les mots de tous les jours…
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Sa langue des signes glisse sans bruit entre les sécheresses de langage, Ma…
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c’est que nous l’avons élevé à la grandeur silencieuse…Il vole haut tu sais…
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C’est l’œil frontal…
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